Aux portes du désert, la Tunisie méridionale s’enrobe de terres ocre et de sables dorés d’où jaillissent des villages fortifiés accrochés à flanc de montagne, magnifiques dans leur splendeur révolue.
Au-delà de l’immensité désolée du chott el Jerid, le Sahara devient roi, laissant de temps à autre jaillir la vie dans quelques oasis particulièrement accueillantes.
Un océan de dunes rose orangé court à perte de vue vers l’horizon où s’enfonce lentement un énorme soleil rougeoyant. Là-bas, dans l’ondulation des vagues sableuses aux ombres grandissantes, presque en ombre chinoise, la silhouette d’une caravane de dromadaires trahit la seule présence de vie dans cet univers minéral. Immobile, comme figé dans l’attente du crépuscule, le désert semble lentement happer le ciel. Dans la douceur de fin d’après-midi, le parfum des fleurs de l’oasis de Ksar Ghilane ose enfin s’envoler dans l’air soudain plus léger, sans crainte d’être étouffé en vol par la chaleur accablante du jour. Respectueux de l’instant, les hommes, silencieux et contemplatifs, semblent rendre hommage à ce soleil qui disparaît. Presque émus devant la pureté du spectacle qui s’offre à eux.
Certains visiteurs n’y consacrent que le temps d’une étape, trop peu pour réellement prendre conscience de la beauté de l’endroit et se livrer à sa contemplation si ce n’est l’espace d’un coucher de soleil et d’une randonnée de dromadaire sur les dunes. D’autres, succombant au charme des sables rouges paraissent ne plus vouloir partir.
Parmi ces derniers, les motards tout-terrain venus d’Europe ne sont hélas pas les moins nombreux. S’adonnant à leur passion, ils en oublient parfois certaines règles de bienséance vis-à-vis des autres visiteurs du lieu en faisant rugir leurs bolides à tout moment de la journée et en imprimant leurs traces iconoclastes sur la moindre dune encore restée vierge.
A Matmata, l’une des cours intérieures de l’hôtel troglodyte Moula Idris a servi de maison au jeune Skywalker et les rondeurs architecturales de Ksar Haddada ont donné vie à Mos Espa dans l’Episode 1, La menace fantôme.
Enfin, n’oublions pas que c’est en hommage au Sud tunisien qui, semble-t-il, l’avait conquis, que George Lucas a donné le nom de Tatooine à l’une des planètes phares de la saga en dérivant ce nom de la ville de Tataouine.
Au-delà de l’immensité désolée du chott el Jerid, le Sahara devient roi, laissant de temps à autre jaillir la vie dans quelques oasis particulièrement accueillantes.
Un océan de dunes rose orangé court à perte de vue vers l’horizon où s’enfonce lentement un énorme soleil rougeoyant. Là-bas, dans l’ondulation des vagues sableuses aux ombres grandissantes, presque en ombre chinoise, la silhouette d’une caravane de dromadaires trahit la seule présence de vie dans cet univers minéral. Immobile, comme figé dans l’attente du crépuscule, le désert semble lentement happer le ciel. Dans la douceur de fin d’après-midi, le parfum des fleurs de l’oasis de Ksar Ghilane ose enfin s’envoler dans l’air soudain plus léger, sans crainte d’être étouffé en vol par la chaleur accablante du jour. Respectueux de l’instant, les hommes, silencieux et contemplatifs, semblent rendre hommage à ce soleil qui disparaît. Presque émus devant la pureté du spectacle qui s’offre à eux.
Vivre l’instant sacré du désert à Ksar Ghilane
Facilement repérable par l’agitation qui règne en pleine journée autour de sa vasque émeraude, la source de Ksar Ghilane ne laisse entendre qu’un faible murmure.
Les gros scarabées du désert entament leur ultime course sur un sable si fin qu’il conserve l’empreinte de leurs pattes légères. Les derniers dromadaires rejoignent le couvert de la palmeraie où quelques cigognes ont choisi de faire étape pour la nuit. En quelques instants, les étoiles ont pris possession du ciel. Dans le silence de la nuit, le Sahara s’endort, seulement perturbé par les feux des hommes et leurs chants de joie, s’élevant vers la voie lactée. Ainsi en va-t-il de la contemplation du désert qui ne se limite pas à observer la magnificence du sable à l’infini. La magie de la découverte de cet univers unique tient autant dans cette contemplation inlassable que dans le sentiment de plénitude qu’elle confère. Et il n’est rien de mieux pour s’y abandonner qu’un détour par Ksar Ghilane sur la route qui conduit vers l’extrême-sud tunisien. Y accéder demande d’ailleurs quelque abnégation tant la piste est longue et chaotique, comme si cet écrin de vie surgissant de nulle part tentait de se préserver par tous les moyens des visites importunes.
L’oasis surgit au bout de la route, bordée par un village blanc aux lignes géométriques et à l’ordonnance toute militaire. Il est dominé par un obélisque blanchi commémorant la victoire du général Leclerc sur les armées allemandes commandées par Rommel. Cette ancienne caserne française fut offerte aux nomades qui désiraient se sédentariser autour de la palmeraie. Cette dernière n’a d’ailleurs rien de naturel. Elle fut plantée et développée au début des années 1950, suite à un projet du gouvernement tunisien et après que des ingénieurs français qui effectuaient des prospections pétrolifères eurent fait jaillir de l’eau chaude à la place de l’or noir convoité.
Pourtant, bien avant l’arrivée des Français en Tunisie au début du XIXe siècle, un riche nomade du nom de Ghilane s’était déjà installé ici, ayant eu connaissance d’une source à la limite du Grand Erg tunisien. Il avait bâti un village fortifié au sommet d’une colline dominant les dunes pour mettre ses biens à l’abri des fréquentes razzias de l’époque. Ainsi était né Ksar Ghilane (le fort Ghilane), tombé en ruine après la mort du patriarche. Les Français ont restauré ce fort pour le transformer en poste militaire avancé ; ils ont édifié ensuite une nouvelle caserne.
Les gros scarabées du désert entament leur ultime course sur un sable si fin qu’il conserve l’empreinte de leurs pattes légères. Les derniers dromadaires rejoignent le couvert de la palmeraie où quelques cigognes ont choisi de faire étape pour la nuit. En quelques instants, les étoiles ont pris possession du ciel. Dans le silence de la nuit, le Sahara s’endort, seulement perturbé par les feux des hommes et leurs chants de joie, s’élevant vers la voie lactée. Ainsi en va-t-il de la contemplation du désert qui ne se limite pas à observer la magnificence du sable à l’infini. La magie de la découverte de cet univers unique tient autant dans cette contemplation inlassable que dans le sentiment de plénitude qu’elle confère. Et il n’est rien de mieux pour s’y abandonner qu’un détour par Ksar Ghilane sur la route qui conduit vers l’extrême-sud tunisien. Y accéder demande d’ailleurs quelque abnégation tant la piste est longue et chaotique, comme si cet écrin de vie surgissant de nulle part tentait de se préserver par tous les moyens des visites importunes.
L’oasis surgit au bout de la route, bordée par un village blanc aux lignes géométriques et à l’ordonnance toute militaire. Il est dominé par un obélisque blanchi commémorant la victoire du général Leclerc sur les armées allemandes commandées par Rommel. Cette ancienne caserne française fut offerte aux nomades qui désiraient se sédentariser autour de la palmeraie. Cette dernière n’a d’ailleurs rien de naturel. Elle fut plantée et développée au début des années 1950, suite à un projet du gouvernement tunisien et après que des ingénieurs français qui effectuaient des prospections pétrolifères eurent fait jaillir de l’eau chaude à la place de l’or noir convoité.
Pourtant, bien avant l’arrivée des Français en Tunisie au début du XIXe siècle, un riche nomade du nom de Ghilane s’était déjà installé ici, ayant eu connaissance d’une source à la limite du Grand Erg tunisien. Il avait bâti un village fortifié au sommet d’une colline dominant les dunes pour mettre ses biens à l’abri des fréquentes razzias de l’époque. Ainsi était né Ksar Ghilane (le fort Ghilane), tombé en ruine après la mort du patriarche. Les Français ont restauré ce fort pour le transformer en poste militaire avancé ; ils ont édifié ensuite une nouvelle caserne.
Une étape dédiée à la contemplation
Aujourd’hui, Ksar Ghilane constitue une étape incontournable dans le Sud tunisien pour tous ceux qui souhaitent se confronter au désert.Certains visiteurs n’y consacrent que le temps d’une étape, trop peu pour réellement prendre conscience de la beauté de l’endroit et se livrer à sa contemplation si ce n’est l’espace d’un coucher de soleil et d’une randonnée de dromadaire sur les dunes. D’autres, succombant au charme des sables rouges paraissent ne plus vouloir partir.
Parmi ces derniers, les motards tout-terrain venus d’Europe ne sont hélas pas les moins nombreux. S’adonnant à leur passion, ils en oublient parfois certaines règles de bienséance vis-à-vis des autres visiteurs du lieu en faisant rugir leurs bolides à tout moment de la journée et en imprimant leurs traces iconoclastes sur la moindre dune encore restée vierge.
Découvrir en solitaire la paix de l’oasis
Quoi qu’il en soit, on ne repart jamais totalement le même de Ksar Ghilane.
Il ne faut d’ailleurs pas hésiter à délaisser les rivages dorés du désert pour pénétrer à l’intérieur de la palmeraie elle-même.
En s’éloignant de la source qui constitue, malgré la tiédeur de son eau, une bénédiction après la piste et la chaleur du jour, on passe les campements de tentes qui attendent les voyageurs.
Le chemin sableux s’enfonce entre deux rangées de tamaris débordant de grappes roses, accompagné de chaque côté par les canaux d’irrigation qui courent depuis la source. Un véritable silence enveloppe le promeneur, uniquement troublé par le murmure de l’eau et le chant des nombreux oiseaux, jaunes et rouges, qui virevoltent d’arbre en arbre. Le braiment d’un âne déchire de temps à autre cette tranquillité apparente d’une palmeraie où, à chaque croisement, on découvre quelques villageois occupés à entretenir leurs parcelles, à creuser de nouveaux canaux d’irrigation, à mener leurs dromadaires vers des zones ombragées où ils pourront paître. Un berger passe avec son troupeau de chèvres folles.
Une carriole chargée de brassées d’herbe tendre, tirée par un âne et conduite par deux enfants rieurs, fait mine de les effrayer.
Une cigogne joue à cache-cache dans l’alignement impeccable des palmiers, s’arrêtant soudain devant un étalage de dattes mûrissant au soleil. La palmeraie livre une à une les images de son univers préservé, presque secret.
C’est d’ailleurs ce qui rassemble les palmeraies entre elles, écrins de nature en dehors du temps que les hommes semblent pour une fois respecter. C’est à Tozeur, la plus grande ville du Sud tunisien, que l’on fait généralement et pour la première fois connaissance avec l’univers des sables et des oasis aux palmeraies incontournables.
Tozeur, capitale du Sud tunisien
Aux portes du désert, Tozeur est le véritable point de départ d’un autre voyage en Tunisie.
Son immense palmeraie, l’une des plus grandes du pays et certainement l’une des plus belles, est depuis des lustres une bénédiction pour cette région du Bled el Jerid (le Pays des dattes).
Elle constitue un havre de paix et de fraîcheur que l’on parcourt en calèche, en vélo ou tout simplement à pied pour mieux profiter encore de ce véritable jardin d’Eden.
Plus loin, de l’autre côté de la luxuriance végétale où coule la vie en même temps que se répand l’eau bénéfique, l’immensité désolée et desséchée du chott el Jerid s’étend dans un violent contraste.
Il ne faut d’ailleurs pas hésiter à délaisser les rivages dorés du désert pour pénétrer à l’intérieur de la palmeraie elle-même.
En s’éloignant de la source qui constitue, malgré la tiédeur de son eau, une bénédiction après la piste et la chaleur du jour, on passe les campements de tentes qui attendent les voyageurs.
Le chemin sableux s’enfonce entre deux rangées de tamaris débordant de grappes roses, accompagné de chaque côté par les canaux d’irrigation qui courent depuis la source. Un véritable silence enveloppe le promeneur, uniquement troublé par le murmure de l’eau et le chant des nombreux oiseaux, jaunes et rouges, qui virevoltent d’arbre en arbre. Le braiment d’un âne déchire de temps à autre cette tranquillité apparente d’une palmeraie où, à chaque croisement, on découvre quelques villageois occupés à entretenir leurs parcelles, à creuser de nouveaux canaux d’irrigation, à mener leurs dromadaires vers des zones ombragées où ils pourront paître. Un berger passe avec son troupeau de chèvres folles.
Une carriole chargée de brassées d’herbe tendre, tirée par un âne et conduite par deux enfants rieurs, fait mine de les effrayer.
Une cigogne joue à cache-cache dans l’alignement impeccable des palmiers, s’arrêtant soudain devant un étalage de dattes mûrissant au soleil. La palmeraie livre une à une les images de son univers préservé, presque secret.
C’est d’ailleurs ce qui rassemble les palmeraies entre elles, écrins de nature en dehors du temps que les hommes semblent pour une fois respecter. C’est à Tozeur, la plus grande ville du Sud tunisien, que l’on fait généralement et pour la première fois connaissance avec l’univers des sables et des oasis aux palmeraies incontournables.
Tozeur, capitale du Sud tunisien
Aux portes du désert, Tozeur est le véritable point de départ d’un autre voyage en Tunisie.
Son immense palmeraie, l’une des plus grandes du pays et certainement l’une des plus belles, est depuis des lustres une bénédiction pour cette région du Bled el Jerid (le Pays des dattes).
Elle constitue un havre de paix et de fraîcheur que l’on parcourt en calèche, en vélo ou tout simplement à pied pour mieux profiter encore de ce véritable jardin d’Eden.
Plus loin, de l’autre côté de la luxuriance végétale où coule la vie en même temps que se répand l’eau bénéfique, l’immensité désolée et desséchée du chott el Jerid s’étend dans un violent contraste.
Chasser les mirages du chott el Jerid
Brûlé de soleil et uniquement peuplé de mirages, cet univers de l’éphémère aquatique ne laisse apparaître sur plus de 100 kilomètres que ses étendues de sel aveuglant et d’argile craquelée. Dans les montagnes ocre et arides qui dominent cette plaine sans vie, les hommes ont su mettre à profit les moindres sources pour créer des points de ralliement. Ces oasis de montagne, comme celle de Chebika, qui s’enfoncent dans des gorges desséchées par le vent du désert, permettent de découvrir le diamant d’une source cristalline qui jaillit de la roche, transformant son ruissellement miraculeux en une explosion de verdure délicieuse. Certaines ont su, dans des temps anciens, se faire rivières, aidées en cela par les péripéties géologiques et climatiques de la région.
Elles ont, au fil des âges, creusé d’impressionnants et tortueux canyons comme dans les gorges de Selja, à Midès ou à Tamerza, où l’eau continue de s’écouler en cascades rafraîchissantes, et qui vrombissent chaque année du fracas de l’eau en furie à la saison des pluies.
Au bout de la route rectiligne qui coupe en deux, du nord au sud, le chott el Jerid, la petite ville de Douz forme la frontière avec le Sahara tunisien contre lequel elle tente de lutter pour ne pas être engloutie par ses dunes mouvantes. Tout comme le fort de Sabria, une ancienne place militaire française perdue au milieu des sables et aujourd’hui transformée en gîte. A Saafrane, des centaines de dromadaires attendent sur le bord de la route les touristes venus goûter pour quelques heures aux joies d’une méharée au coucher du soleil. Certains d’entre-eux tentent même l’aventure d’une nuit dans le désert, à la belle étoile.
Elles ont, au fil des âges, creusé d’impressionnants et tortueux canyons comme dans les gorges de Selja, à Midès ou à Tamerza, où l’eau continue de s’écouler en cascades rafraîchissantes, et qui vrombissent chaque année du fracas de l’eau en furie à la saison des pluies.
Au bout de la route rectiligne qui coupe en deux, du nord au sud, le chott el Jerid, la petite ville de Douz forme la frontière avec le Sahara tunisien contre lequel elle tente de lutter pour ne pas être engloutie par ses dunes mouvantes. Tout comme le fort de Sabria, une ancienne place militaire française perdue au milieu des sables et aujourd’hui transformée en gîte. A Saafrane, des centaines de dromadaires attendent sur le bord de la route les touristes venus goûter pour quelques heures aux joies d’une méharée au coucher du soleil. Certains d’entre-eux tentent même l’aventure d’une nuit dans le désert, à la belle étoile.
La route des "ksour" à l’assaut de la montagne
En laissant le désert à sa droite, on reprend la direction de la côte en grimpant à l’assaut de hauts plateaux désertiques creusés de vallées encaissées sur les flancs desquels s’accrochent, presque désespérés, quelques villages berbères comme Toujane où des enfants aux yeux verts et or vous proposent des bouquets de menthe sauvage et des cristaux de roche étincelante dans leur gangue de roche ocre. Au nord, les vallées se font plus douces et la terre rouge se creuse d’habitations troglodytes autour de Matmata et son décor étrange qui mêle maisons traditionnelles, chapelles à marabouts et puits ouvragés d’où des corridors ombragés conduisent à un réseau de chambres et de salles creusées en sous-sol. Plus au sud, les villages comme Ksar el Hallouf sont de plus en plus souvent dominés par des "ksour", enceintes fortifiées où les habitations à l’architecture berbère s’entassent les unes sur les autres à la manière des alvéoles d’une ruche, pouvant atteindre plusieurs étages que l’on rejoint par des escaliers étroits et pentus. La plupart de ces "ksour" tombent hélas en ruine, à l’image de celui qui couronne Chenini, magnifique cité berbère bâtie sur un imposant éperon rocheux dominant une vallée serpentiforme. La région de Tataouine est ainsi connue pour cette spécificité architecturale aux rondeurs couleur de sable et l’on découvre, le long de la fameuse route des "ksour", Ksar Ouled Soltane, Ksar el Ferch ou encore Ksar Haddada pour ne citer que les plus célèbres d’entre-eux. A Medenine, le ksar se trouve désormais entouré par la ville moderne qui a fait de ce centre historique un lieu d’artisanat authentique sur la route du modernisme qui file vers Zarzis et Djerba. En touchant la côte, où les grands hôtels balnéaires poussent çà et là comme autant de centres de villégiature anonymes, on se prend soudain à regretter la solitude de Ksar Ghilane et sa source autour de laquelle la vie semble tellement plus simple. Et plus belle.
Spécial Guerre des étoiles
Les inconditionnels de la grande saga intergalactique de George Lucas seront aux anges. Nombreux sont en effet dans le Sud tunisien les lieux où le réalisateur américain tourna et où des vestiges plus ou moins bien conservés attendent les visiteurs. Le décor principal figurant la planète Tatooine se trouve à quelques dizaines de kilomètres de piste de Tozeur, au milieu des sables.A Matmata, l’une des cours intérieures de l’hôtel troglodyte Moula Idris a servi de maison au jeune Skywalker et les rondeurs architecturales de Ksar Haddada ont donné vie à Mos Espa dans l’Episode 1, La menace fantôme.
Enfin, n’oublions pas que c’est en hommage au Sud tunisien qui, semble-t-il, l’avait conquis, que George Lucas a donné le nom de Tatooine à l’une des planètes phares de la saga en dérivant ce nom de la ville de Tataouine.
Le Lézard Rouge
Cet ancien train en bois fabriqué en France, et qui servait autrefois au bey de Tunis, propose l’une des excursions classiques pour découvrir les montagnes au nord de Tozeur. Il serpente en effet parmi les gorges de l’oued Selja au départ de Metlaoui et permet d’apprécier des paysages ensoleillés de canyons sauvages, tout en dégustant un thé à la menthe dans l’un des nombreux compartiments superbement restaurés dans leur style originel 1900. Une agréable balade nostalgique qui renvoie au bon vieux temps des voyages empreints des fastes orientaux.