C'est la cuisine tunisoise (baldi) qui a
assurément tiré profit des diverses influences qui se sont succédées et qui ont
su participer à la création de plats raffinés et succulents. Dans l'Antiquité
et autrefois berbère, la région de Tunis subit en premier lieu la également
influence que les autres villes.
On y consomme des mets à base de semoule de
blé tout comme la mhamsa, de la kesra, du borghol ou du bazine, une semoule de
blé, qui en langue berbère signifie cercle et qui est cuite dans de l'eau et
après dévoilée avec de l'huile, du miel et de la viande.
Le couscous va aussi
faire son entrée dans les familles tunisoises pour devenir essentiel durant la
célébration des faits familiaux et religieux et des fêtes qui rythment l'année.
On l'apprête de plusieurs méthodes, soit salé, agrémenté de viande et de
légumes ou sucré (mesfouf), mélangé avec des titres de dattes dénoyautées, des
grains de raisins secs et imbibé de zhar ou d'eau de rose.