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jeudi 4 décembre 2014

Monastir

Monastir, ou la ville qui s étire sur un ruban de sable blanc qui longe langoureusement une mer bleue azur caressante de volupté et de beauté. Monastir que la nature a habillé d un manteau d oliviers et où l océan vert de plantations, le blanc du sable fin et l azur de la mer se mêlent et s enlacent dans une valse harmonieuse. Monastir c est ce cadre enchanteur naturel, c est aussi l histoire d une cité au rayonnement historique, culturel, politique, commercial et touristique incontestable en Tunisie et bien au delà encore. En effet, nul ne peut nier le passé antique et glorieux de l ancienne cité visitée aussi bien par Hannibal que Jules César qui y livra sa bataille contre les pompéiens. Nul ne peut demeurer indifférent à la somptueuse forteresse surplombant majestueusement la baie de Monastir : son Ribat, objet de sa gloire et de sa fierté, tour à tour son arme de défense, son centre de culte, sa source d enseignement et aujourd’hui hui un grand plateau de manifestations culturelles. Monastir a fourni la preuve non équivoque de l importance de ses vestiges vénérables tel que son Ribat, le plus important et le plus ancien du Maghreb et sa ville antique récemment découverte après maintes fouilles.Tous ces vestiges suffisent à attester de l importance du passé de l ancienne Ruspina. Mais les événements historiques n ont pas seuls concouru à faire de Monastir ce qu elle est aujourd’hui hui, une ville culturelle et universitaire très importante. Ses facultés de Médecine, de pharmacie, de chirurgie dentaire, ses grandes écoles d ingénieurs, de sciences technologiques et paramédicales sont toutes des preuves irréfutables de l importance que cette ville accorde au savoir. Autrefois siège de plusieurs consultas de pays européens ainsi que des Etats-Unis, Monastir a joué un rôle sur le plan diplomatique aussi bien que sur le plan politique puisque avant l époque du protectorat français, déjà, elle était le siège du commandement de garnison dont le chef recevait les ordres directement de Tunis. L ancienne Ruspina fut aussi le berceau d un grand leader de l opposition à l époque coloniale, Habib Bourguiba, qui devint le premier président de la République tunisienne. Monastir, c est aussi un grand centre commercial, une plaque tournante qui joue un rôle primordial dans l économie du pays.Avec une activité aussi riche que diversifiée reposant essentiellement sur l agriculture, l industrie et le tourisme, l ancienne Ruspina affiche sa bonne santé et agite fierté son taux de chômage parmi les plus faibles du pays.Ses cultures sous-serres, son agriculture reposant principalement sur les plantations d oliviers, son élevage bovin, ovin ainsi que l aviculture, ses ports de pêche, ses exportations d huile d olive, ses petites et moyennes entreprises, ses usines de textile sont autant d attributs qui font que Monastir se taille une place de choix dans la vie économique du pays. Sa position avancée dans la mer fait que Monastir est bel et bien une presqu île en perpétuelle contemplation d une mer à l horizon infiniLe cadre naturel dans lequel elle évolue est constitué par un plateau, une sabkha (terrain salin), un lido et plusieurs îles dont deux (Sidi El Ghédamsi el Ouestania) sont rattachées à la terre par deux jetées. Le plateau est un promontoire triangulaire. La sabkha ou lagune a une superficie d environ 35 km². Le lido qui est une bande de 500 mètres de largeur et de 8 km de longueur, se situe entre la mer et la sabkha. Quand aux îles, elles sont au nombre de six à savoir l île El Ouestania, l île El Maklouba (la Renversée) ou Mida El Kébira et Mida Ességhira, l île Anf, les îles Kuriat situées à 18 Km au large de Monastir. Dès 1884, un phare a été construit pour servir de repère aux ports de Sousse










mercredi 13 août 2014

Nabeul

Nabeul, ou de son nom antique Neapolis, est citée dans les sources antiques grecques dès le Ve siècle avant JC. Les ruines de Neapolis, désignées par les Nabeuliens par Nébil el-Qdima, s'étendent au sud de la ville actuelle et témoignent d'une splendeur antique. Néapolis a prospéré avec la paix punique puis romaine.

Le Nabeul des géographes arabes de l'époque médiévale, dont Al-Idrissi au XIIe siècle, est le Ksar Nébil. A l'époque moderne et contemporaine le bled Nébil, Nabeul, est qualifié par les voyageurs européens de "petit Eden".

Nabeul, cité des oranges douces et de la poterie, développe depuis l'époque moderne une économie diversifiée et des traditions riches et même originales.

L'apport des andalous, des turcs, et aussi des juifs, aux métiers et aux us et coutumes de la localité est remarquable.

Actuellement, Nabeul, siège du gouvernorat, est une mégapole du Cap Bon et de la région du grand Tunis
* principaux monuments historiques et archéologiques
Le site archéologique de Neapolis
Le musée archéologique de Nabeul
La grande mosquée (Jemâa El kébir)
La grande synagogue
Le monument des Martyrs (place des Martyrs Al-Mahfar)
Les souks couverts :Al-Balgha,Al-Dhab
Les Mosquées :Al-Nouria, Al-Sebtia
Les mausolées














Tataouine

L'oasis de Tataouine est d'abord un simple relais sur la route des caravanes entre Gabès d'une part et le Fezzan et le Soudan d'autre part3. Connue comme la « porte du désert », son nom signifie « source d'eau » en berbère : tittawen est en effet le pluriel du vocable berbère tît qui signifie « source », le terme Foum qui lui était adjoint signifiant « bouche » en arabe4.L'occupation de la région est ancienne : plusieurs vestiges néolithiques et protohistoriques5 (aussi sur les sites archéologiques de Ghomrassen et du Djebel Nekrif), puniques et romains6 ont été trouvés sur place. Le site est environné de stations du Limes Tripolitanus ou de Castra et se situe à l'est du camp romain de Talalati (Ras El Aïn Tlalet), proche de la voie romaine nord-sud allant de Gigthis (Boughrara) à Tillibari (Remada)7. En 1903, sur la base de l'Itinéraire d'Antonin (75, 3), Jules Toutain suppose qu'une station nommée Tabalati est localisée à Tataouine8, mais aucune donnée archéologique n'a confirmé cette hypothèse, comprise plutôt comme un doublet de Talalati9, qui n'est que rarement reprise depuis10. Peu après l'institution du protectorat, les Français y installent en 1888 un bureau de renseignement militaire3, remplaçant le centre de Douiret jugé trop à l'écart pour contrôler les tribus des Ouderna qui se groupent traditionnellement autour de deux grands centres névralgiques du pays des ksours : l'un économique autour du village de Béni Barka (marché) et l'autre spirituel représenté par le sanctuaire de Sidi Abdallah Boujlida, marabout vénéré par toute la confédération des Ouerghemma. À 500 mètres du camp militaire, le souk construit par les Français ouvre en 1892 ; il compte plus d'une centaine de boutiques tenues par des commerçants originaires de Gabès et surtout de Djerba, dont de nombreux Juifs11, probablement issus de Hara Sghira. Le sous-officier Dimier, de passage à Tataouine, le décrit ainsi : « Le souk de Tataouine est vaste et bordé de galeries couvertes, où sont installées les boutiques où l'on s'arrête, où on traite les affaires. À des gens qui revenaient du bled, cela valait un paradis. Tous les joyeux y allaient12. »La ville se dote ensuite d'une mosquée (1898) pourvue ultérieurement d'un minaret (1903), d'un abattoir municipal (1911), d'un bureau de poste (1913), d'une infirmerie-dispensaire (1914), d'une école primaire (1916) et d'un tribunal. Elle possède aussi une église construite pendant la Première Guerre mondiale13 et une synagogue. Le bâtiment qui fait la célébrité de Tataouine est le bagne militaire de l'armée française qu'elle abrite jusqu'en 1938, année de l'abolition des bagnes en France. Il accueille des Bat’ d'Af’, dont les recrues étaient des condamnés de droit commun ou des soldats punis pour indiscipline ; les conditions de détention avaient la réputation d'être très rudes. Cet ancien bagne a été remplacé par une caserne de l'armée tunisienne.












Bizerte

Bizerte a une histoire très variée, qui sied à son emplacement au coeur de la Méditerranée. Dans cette section, nous allons revenir sur les évènements et les époques importantes de Bizerte, qui est la plus vielle ville sur Tunisie. Bizerte a tout d’abord été peuplée par les Phéniciens de l’ancienne ville de Tyr, qui était un empire dominant de l’époque, dont la base se situait au sud de ce qui est maintenant le Liban. Les Phéniciens étaient un peuple intrépide qui a entrepris d’explorer la mer méditerranée et d’établir de nouvelles colonies. Tyr était également le lieu de naissance du célèbre Dido, qui est devenu le fondateur de Carthage, la ville ancienne la plus célèbre de Tunisie. Leur civilisation amènera l’alphabet et la langue structurée en Tunisie pour la première fois. Logiquement, en raison de son excellente position et de ses forêts abondantes, le port s’est développé au fil des années et a été transformé durant les changements d’empires au cours des années qui ont suivi.«De ceux qui par leurs crimes se sont élevés à la Souveraineté» au Chapitre VIII du traité sur la politique de Nicolas Machiavel, Le Prince (1513) Souverain d’un empire centré sur la Sicile, Agathocle, s’est élevé, de manière ambitieuse (et rare pour l’époque), de fils de potier à Roi de Sicile et d’un certain nombre de régions situées aux alentours. Dirigeant doué et expansionniste, il s’est naturellement fait des ennemis et en est venu aux coups avec l’Empire de Carthage alors de plus en plus important (près de la ville moderne de Tunis). Durant cette époque, construite à partir d’un petit port, Bizerte est devenue un port avec des fortifications pour résister aux attaques.








Djerba



Borj Ghazi Mustapha ,appeleé «Borj El Kébir» (Le Grand), est un imposant ouvrage défensif rectangulaire, d’environ 68 m de longueur sur 53 m de largeur, fut construite en 1432 sous le règne du sultan hafside Abou Farès Omar. Le borj fut par la suite restauré à l’époque turque, lors de la conquête du caïd Ghazi Mustapha (1560), puis de nouveau aux XVIIe et XIXe siècles. À partir de 1881, la forteresse est occupée par l’armée française. Mais, en 1903, par décret beylical, la troupe française l’évacue, et le gouvernement tunisien déclare le borj «monument historique national » l’année suivante. La porte d’entrée du borj est située entre une tour ronde et une autre carrée. À l’origine, l’entrée était protégée par un pontlevis. En 1860, l’eau de mer entrait encore dans les fossés du borj. À l’intérieur, vous pourrez lire les panneaux relatant l’histoire de Djerba, du borj et des différentes étapes de restauration. Débutés en 1968, les travaux de restauration ont permis de mettre au jour des vestiges d’un premier borj (IXe siècle) de même que des éléments d’architecture qui dateraient de l’époque romaine. Le borj abrite le mausolée de Ghazi Mustapha ainsi que des lapi daires de l’époque romaine. Un joli point de vue embrasse la mer et le port de pêche. En direction du port, une colonne souligne l’emplacement de l’effroyable tour des crânes, monument édifi é par les Turcs avec les ossements et les crânes des soldats espagnols morts lors de la bataille de 1560! Cette sinistre tour fut heureusement démantelée, en 1848, sur l’ordre d’Ahmed Bey. Le port d’Houmt Souk abrite toujours un bon nombre de bateaux de pêche. La pêche à la gargoulette demeure fort populaire à Djerba, et vous remarquerez, çà et là, des amoncellements de vases en terre cuite (amphores) servant à capturer les poulpes. Il n’est pas rare d’assister, par un bel après-midi d’avril, au déchargement de thons imposants. Le port fait partie d’une imposante marina qui englobe des appartements, des boutiques et des cafés, sans oublier les nombreux organisateurs d’excursions en mer.